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La chirurgie du colon et du rectum

Une colectomie est une intervention chirurgicale visant à retirer une ou plusieurs parties du côlon, telles que la colectomie droite, la colectomie gauche ou la colectomie totale. Après l'ablation de la portion du côlon concernée, il est nécessaire de rétablir la continuité du système digestif en réalisant une suture, connue sous le nom d'anastomose.

Indications

Cette procédure est généralement recommandée dans les cas suivants :

- Diverticulite (comme expliqué dans la section sur la diverticulite colique)

- Cancers du côlon

- Maladies inflammatoires du tube digestif, telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique

- Situations d'urgence, telles que perforations coliques, troubles vasculaires aigus, hémorragie due à des diverticules, des polypes ou un cancer, où la réalisation d'une suture digestive est souvent impossible, obligeant à la création d'une poche temporaire, également appelée anus artificiel.

Ampoule

Le Colon

colon

Le côlon, également connu sous le nom de gros intestin, suit l'intestin grêle et a pour fonction d'absorber l'eau des selles pour les épaissir. Il est composé de plusieurs segments, dont le caecum (où se raccorde l'intestin grêle par la valvule de Bauhin), le côlon droit, le côlon transverse, le côlon gauche, le côlon sigmoïde, le rectum, et enfin, l'anus.

Intervention chirurgicale

Concernant les modalités opératoires, la colectomie est généralement effectuée sous anesthésie générale, avec une préférence pour la coelioscopie pour minimiser les incisions. Cela permet de réduire les cicatrices, de diminuer les douleurs post-opératoires et d'accélérer la récupération par rapport à une intervention par laparotomie.

 

En cas de chirurgie programmée, la colectomie s'inscrit dans le cadre de la Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC), un ensemble de mesures visant à accélérer la récupération du patient après une intervention chirurgicale. La durée de l'hospitalisation est courte, et la participation active du patient est essentielle pour le succès de cette approche.

 

En cas de chirurgie en urgence, l'intervention peut également être réalisée par coelioscopie, mais une laparotomie plus importante peut être nécessaire en fonction de la gravité de la situation. La résection colique consiste à enlever la partie malade du côlon, et la restauration de la continuité digestive dépend de divers facteurs, notamment la gravité de la péritonite.

Suites opératoires habituelles

coeur

Après l'intervention, les patients peuvent ressentir de la fatigue pendant plusieurs semaines, mais la douleur est généralement contrôlée par des analgésiques. La reprise du transit et de l'alimentation se fait progressivement, et il est recommandé d'éviter de porter des objets lourds ou de faire du sport pendant quelques semaines. Les arrêts de travail dépendent de l'activité professionnelle du patient, et il n'y a généralement pas de régime alimentaire spécial à suivre après l'intervention.

Événements indésirables

Une liste non exhaustive d'événements indésirables est fournie à titre informatif.

En ce qui concerne les événements indésirables, il est important de consulter en cas de symptômes tels qu'une infection de cicatrice, une mauvaise cicatrisation de la couture digestive, une hémorragie, une infection urinaire, pulmonaire ou liée à une perfusion, une phlébite ou une embolie pulmonaire. Tous ces risques sont discutés en détail lors de la consultation préopératoire.

Cliquez pour regarder la fiche d'information patient de la Fédération de chirurgie viscérale et digestive.

attention

Chirurgie du côlon et du rectum

Le côlon et le rectum : Anatomie et pathologies

Le côlon et le rectum forment les segments finaux du tube digestif, responsables de l’absorption d’eau, de certains nutriments, et de la formation des selles. Ils se divisent en plusieurs parties distinctes :

  • Le côlon droit : Situé dans la partie droite de l’abdomen, il comprend le cæcum (où se trouve l’appendice) et le côlon ascendant. Cette portion est essentielle pour l’absorption des liquides et des électrolytes.

  • Le côlon transverse : Il traverse horizontalement l’abdomen de droite à gauche et participe au transit des matières en cours de transformation.

  • Le côlon gauche : Situé dans la partie gauche de l’abdomen, il comprend le côlon descendant.

  • Le sigmoïde : Partie en forme de « S » reliant le côlon descendant au rectum. Le sigmoïde est souvent impliqué dans des pathologies comme la diverticulose.

  • Le rectum : Segment terminal situé dans le pelvis, il joue un rôle crucial dans le stockage temporaire des selles avant leur expulsion.

Pathologies du côlon et du rectum

médecin

La diverticulose colique et la maladie diverticulaire

La diverticulose colique est une pathologie fréquente, surtout chez les personnes âgées. Elle se caractérise par la formation de diverticules, de petites poches sur la paroi du côlon, principalement au niveau du sigmoïde.

Symptômes :

Généralement asymptomatique dans la majorité des cas.

Peut évoluer en maladie diverticulaire avec des symptômes tels que douleurs abdominales basses, ballonnements, ou troubles du transit (constipation ou diarrhée).

En cas de diverticulite (inflammation des diverticules) : douleurs intenses, fièvre, et risques de complications comme abcès ou perforation.

Traitement :

Médical dans les formes non compliquées (régime adapté, antibiotiques si nécessaire).

Chirurgical en cas de complications graves ou récidives fréquentes, souvent par coelioscopie pour minimiser les douleurs postopératoires et favoriser une récupération rapide.

 

L’endométriose digestive

L’endométriose est une maladie gynécologique pouvant affecter le côlon et le rectum lorsque du tissu semblable à l’endomètre se développe en dehors de l’utérus.

Symptômes :

Douleurs pelviennes chroniques.

Troubles digestifs (diarrhée, constipation, douleurs à la défécation).

Dans certains cas, occlusion intestinale partielle.

Diagnostic :

Imagerie médicale (IRM, échographie).

Endoscopie si nécessaire pour évaluer l’étendue des lésions.

Traitement :

Approche médicale (hormonothérapie, antalgiques).

Chirurgie en cas de symptômes invalidants ou de complications, réalisée idéalement par des équipes spécialisées en chirurgie mini-invasive (coelioscopie).

 

Le cancer du côlon et du rectum

Le cancer colorectal est l’un des cancers les plus fréquents, pouvant affecter n’importe quelle partie du côlon ou le rectum.

Facteurs de risque :

Prédispositions génétiques (polypose, syndrome de Lynch).

Alimentation riche en graisses animales et faible en fibres.

Diverticulose ou maladies inflammatoires chroniques (comme la colite ulcéreuse).

Symptômes :

Modification récente du transit intestinal (constipation ou diarrhée).

Présence de sang dans les selles ou anémie inexpliquée.

Douleurs abdominales, perte de poids, fatigue.

Diagnostic :

Coloscopie pour détecter et biopsier d’éventuelles lésions.

Scanner ou IRM pour évaluer l’extension tumorale.

Traitement :

Chirurgical : ablation de la portion atteinte (colectomie ou résection rectale).

Chimio-radiothérapie complémentaire dans certains cas, notamment pour les cancers rectaux avancés.

Traitement chirurgical du côlon

Hospitalisation et préparation

La chirurgie du côlon est réalisée sous anesthésie générale et peut durer entre 1 et 3 heures selon la complexité de l’intervention (pathologie, étendue de la résection). La coelioscopie basse pression est la technique de référence dans de nombreux cas. Cette approche mini-invasive réduit les douleurs postopératoires, limite les complications liées aux cicatrices, et accélère la récupération.

Cependant, une chirurgie ouverte peut être nécessaire dans certaines situations :

  • Tumeurs volumineuses ou envahissantes.

  • Antécédents de chirurgie abdominale rendant l’accès difficile par coelioscopie.

  • Situations d’urgence (occlusion intestinale ou perforation).

L’intervention consiste à :

  • Résection de la portion malade du côlon (droite, gauche, sigmoïde) ou du rectum.

  • Rétablissement de la continuité digestive (anastomose) ou mise en place d’une stomie temporaire ou permanente si nécessaire.

En cas de chirurgie en urgence, l'intervention peut également être réalisée par coelioscopie, mais une laparotomie plus importante peut être nécessaire en fonction de la gravité de la situation. La résection colique consiste à enlever la partie malade du côlon, et la restauration de la continuité digestive dépend de divers facteurs, notamment la gravité de la péritonite.

Les progrès en anesthésie et en techniques chirurgicales permettent souvent une hospitalisation réduite. En cas de chirurgie programmée, la colectomie s'inscrit dans le cadre de la Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC), un ensemble de mesures visant à accélérer la récupération du patient après une intervention chirurgicale. La durée de l'hospitalisation est courte, et la participation active du patient est essentielle pour le succès de cette approche.

Traitement mini-invasif par cœlioscopie

Notre centre privilégie des méthodes innovantes pour une chirurgie du côlon précise et moins invasive :

  • Coelioscopie basse pression : technique mini-invasive réduisant les douleurs postopératoires et le risque de complications.

  • Ultrascision : technologie ultrasonique permettant une dissection fine, rapide et respectueuse des tissus environnants.

  • Agrafage robotisé : technologie de suture mécanique dynamométrique pour une meilleure application des agrafes et une meilleure sécurité pour le patient.

Ces techniques permettent une meilleure gestion des complications et une récupération rapide.re, permettant une récupération optimale pour les patients.

Le jour de l’intervention

  • Douche antiseptique et préparation intestinale si nécessaire (selon pathologie).

  • Mise en place de bas anti-thrombose pour prévenir les complications veineuses.

  • Vérification des consignes anesthésiques (jeûne, prise en charge des traitements habituels).

Suivi opératoire

  • Phase de réveil : Surveillance en salle de réveil pendant 1 à 2 heures après l’intervention.

  • Hospitalisation :

    • Hospitalisation de 3 à 7 jours selon le type d’intervention et la récupération du transit intestinal.

    • Reprise progressive de l’alimentation (liquides, puis solides) dès que le transit intestinal reprend.

  • Convalescence à domicile :

    • Surveillance des pansements et des éventuelles stomies.

    • Reprise progressive des activités normales après 4 à 6 semaines selon le type de chirurgie.

Complications possibles

  • Les complications sont rares mais peuvent inclure :

  • Infection du site opératoire : Prévenue par une antisepsie rigoureuse et la coelioscopie.

  • Fuites anastomotiques : Risque rare mais sérieux, nécessitant une prise en charge rapide.

  • Hémorragies : Exceptionnelles grâce à l’utilisation de l’ultrascision.

  • Occlusion intestinale postopératoire : Généralement transitoire et traitée médicalement.

  • Les activités physiques intenses doivent être évitées pendant 4 à 6 semaines. Une consultation postopératoire est prévue à 1 mois pour évaluer la cicatrisation et discuter de la reprise des activités normales ou professionnelles.

  • La chirurgie du côlon bénéficie aujourd’hui des avancées techniques et d’une expertise spécialisée pour offrir des résultats optimaux et réduire les risques de complications.

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