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La cholécystectomie
ou ablation de la vésicule biliaire

Indications :

La cholécystectomie, c'est-à-dire l'ablation de la vésicule biliaire, est indiquée en cas de symptômes ou de complications résultant de la présence de calculs dans la vésicule.

 

La colique hépatique correspond à une douleur provoquée par un calcul qui bloque le passage de la bile depuis la vésicule. Cette douleur se manifeste dans la région épigastrique et peut irradier sous les côtes droites ou gauches, parfois jusqu'au dos, souvent après les repas et s'accompagne fréquemment de nausées voire de vomissements. La douleur disparaît généralement en quelques heures lorsque le calcul retourne dans la vésicule et que la bile peut s'écouler normalement. Des complications plus graves peuvent survenir, notamment la cholécystite (inflammation de la vésicule biliaire, lorsque le calcul est bloqué de manière permanente), l'angiocholite et la pancréatite en cas de migration du calcul vers le tube digestif.

La vésicule biliaire

La vésicule biliaire est une petite poche située sous le foie, dont le rôle principal est de stocker la bile et de la libérer lors de la digestion. Les calculs biliaires sont fréquents, touchant de 15 % à 20 % de la population, avec une prévalence encore plus élevée chez les personnes de plus de 60 ans. Les facteurs de risque comprennent le sexe féminin, la grossesse, l'obésité, la perte de poids, le jeûne, des facteurs génétiques et certains médicaments. L'ablation de la vésicule biliaire (cholécystectomie) est recommandée dès l'apparition de symptômes liés aux calculs pour éviter des complications graves telles que la pancréatite aiguë lithiasique nécrosante.

 

Après la cholécystectomie, la bile s'écoule en permanence du foie vers le tube digestif, ce qui n'affecte généralement pas de manière significative la fonction digestive.

L'intervention chirurgicale

L'intervention est réalisée sous anesthésie générale en chirurgie ambulatoire, avec une coelioscopie (utilisant 4 petites incisions) comme méthode préférée, bien que dans certains cas, une laparotomie sous-costale droite (avec une incision plus grande sous les côtes à droite) puisse être nécessaire.

Les suites opératoires habituelles

Après l'intervention, les patients peuvent ressentir de la fatigue persistante pendant plusieurs semaines. Les douleurs post-opératoires sont contrôlées par des analgésiques, à prendre de manière systématique pendant les 48 premières heures, puis en fonction de la douleur. La réintroduction précoce de la nourriture est encouragée, mais il est recommandé de ne pas soulever d'objets lourds ni de faire du sport pendant au moins trois semaines (ou huit semaines en cas de laparotomie). Un arrêt de travail d'une semaine est généralement nécessaire, mais il peut être prolongé jusqu'à trois semaines, en particulier pour les personnes ayant des emplois physiquement exigeants impliquant le port d'objets lourds. Aucun régime alimentaire particulier n'est nécessaire.

 

Événements indésirables

Après l'intervention, il est important de surveiller la survenue d'événements indésirables potentiels qui nécessitent une consultation médicale, tels qu'une infection de la cicatrice, un saignement (rare), une plaie de la voie biliaire principale avec abcès ou péritonite (très rare), ou la migration d'un calcul résiduel du canal cystique (très rare).

De plus, il faut être attentif à des complications comme la phlébite et l'embolie pulmonaire, et consulter en cas de symptômes tels que douleur au niveau d'un mollet, tachycardie, palpitations et difficultés respiratoires.

Cliquez pour regarder la fiche d'information patient de la Fédération de chirurgie viscérale et digestive.

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